Un levé topographique consiste à mesurer sur site puis à reporter sur un plan certaines données naturelles ou artificielles existantes (voiries, trottoirs, clôtures, murs, constructions, mobilier urbain, végétation, réseaux apparents….).

Un nivellement consiste à mesurer sur site puis à définir l’altitude d’un point donné ou d’un ensemble de points (courbes de niveau) .
Un plan de nivellement sera notamment à fournir au service instructeur lors d’un projet de construction ou d’extension dans une zone inondable, afin d’identifier l’altitude de plancher à respecter (par rapport à la cote du seuil indiquée par PPRI et par rapport à l’altimétrie de la rue).

Un plan d’état des lieux, que ce soit en zone rurale ou urbaine, sera utile pour préparer un projet de construction, un aménagement de parc ou de jardin, ou pour établir des mesurages de surfaces agricoles ou viticoles.

Un récolement consiste à mesurer sur le site puis à reporter sur un plan les équipements, constructions, aménagements ou réseaux réalisés par les entreprises.
Le plan de recolement sera utilisé pour vérifier la conformité des éléments réalisés par rapport au projet, que ce soit en 2D ou en 3D. Il pourra aussi être utilisé pour identifier et repositionner les réseaux dans le cas de travaux ultérieurs, réalisés à proximité.

Les coordonnées planimétriques sont généralement exprimées dans le système légal RGF93 – Conique Conforme 9 zones, par mesures GNSS.

Les coordonnées altimétriques sont généralement exprimées dans le système légal NGF – IGN 69 (Nivellement Général de la France) soit par nivellement direct ou indirect sur des repères physiques entretenus par l’IGN (très bonne précision absolue), soit par mesures GNSS (précision absolue moins bonne, de l’ordre de plusieurs centimètres). Mais en fonction du projet, un système de référence local peut-être choisi.